Vous cherchez à intégrer le Web3 et décrocher un poste en tant que community manager, modérateur, ou social media manager ? Bonne nouvelle : les opportunités dans cet univers ne cessent de croître, et c’est le moment idéal pour vous lancer. Avec des rôles souvent 100% à distance, les métiers du Web3 offrent une flexibilité que beaucoup recherchent aujourd’hui. Mais pour réussir, il faut une stratégie solide et des outils adaptés. Je partage ici mon expérience après une semaine intensive dans ma recherche d’emploi et les enseignements que j’en ai tirés.
Pourquoi ce guide est fait pour vous
Que vous soyez nouveau dans le Web3 ou en pleine transition depuis le Web2, ce guide est là pour vous. Il s’adresse à ceux qui souhaitent se concentrer sur des emplois tels que community manager, modérateur, growth hacker ou créateur de contenu. Je vais partager mes erreurs, mes réussites et des ressources concrètes pour vous aider à avancer.
Mon aventure personnelle dans la recherche d’emploi Web3
Je suis actuellement en pleine transition professionnelle, cherchant un poste dans l’écosystème Web3. Comme beaucoup, j’ai eu des challenges dès le début : comment optimiser mon CV ? Mon profil LinkedIn est-il adapté ? Jusqu’ici, j’avais envoyé de nombreuses candidatures et obtenu très peu de réponses. Mais cette semaine, tout a changé grâce à des outils et communautés qui m’ont apporté des retours précieux.
Des plateformes comme Discord (notamment celle de Meta Intro) et des extensions Chrome telles que Jobalytics ont transformé ma manière d’aborder les candidatures. Ces ressources m’ont aidé à me concentrer sur ce qui compte vraiment pour les recruteurs du Web3.
L’importance de LinkedIn dans une carrière Web3
LinkedIn reste essentiel, même dans cet univers décentralisé. C’est souvent la première impression que les employeurs auront de vous. Pourtant, je sous-estimais l’impact qu’un profil optimisé pouvait avoir sur mes candidatures.
Voici quelques erreurs que j’ai identifiées grâce à des retours extérieurs :
- Photo de profil inadaptée : une image mal cadrée peut donner une impression peu professionnelle.
- Titre générique : au lieu d’indiquer des termes recherchés comme “Community Manager Web3”, j’avais une accroche trop vague.
- Absence de mots-clés : mon profil ne reflétait pas les compétences spécifiques au Web3.
Des ajustements simples mais efficaces m’ont permis de maximiser mon impact. En quelques jours, mon profil semblait déjà plus attractif.
Feedback : un outil indispensable pour améliorer son LinkedIn
On ne peut pas tout remarquer soi-même. En rejoignant la communauté Meta Intro sur Discord, j’ai non seulement découvert des conseils pratiques, mais aussi bénéficié d’un retour objectif sur mon profil. Ils organisent des sessions live où ils analysent des profils anonymement et donnent des recommandations claires.
Voici les changements que j’ai apportés suite à leurs conseils :
- Modifier mon titre pour qu’il soit optimisé pour les recruteurs.
- Ajouter une bannière accrocheuse associée au Web3.
- Améliorer mon résumé avec une phrase percutante mettant en valeur mes compétences en gestion de communautés.
Je recommande vivement à tout candidat d’assister à ces sessions et de prendre en compte un regard extérieur.
Construire un CV orienté Web3
Un bon CV peut faire toute la différence, mais il doit être ciblé. Malheureusement, mes premières candidatures étaient trop généralistes, ce qui a réduit mes chances d’attirer l’attention des recruteurs.
J’ai d’abord utilisé l’extension Jobalytics, qui analyse les mots-clés des offres d’emploi et les compare à votre CV. Le résultat ? Mon CV manquait de vocabulaire pertinent. Par exemple, des termes comme “Tokenomics”, “DAO” ou encore “NFT” étaient absents. Une simple mise à jour a rendu mon document bien plus compétitif.
Astuces pour adapter votre CV :
- Lisez attentivement les annonces et identifiez les mots-clés récurrents.
- Utilisez Jobalytics ou un outil similaire pour repérer ce qui manque à votre CV.
- Focalisez-vous sur vos réalisations et leurs résultats mesurables.
En appliquant ces conseils, j’ai décroché un entretien dès la première semaine.
Préparer un portfolio : un atout sous-estimé
Lors de mon premier entretien, une question m’a pris de court : “Avez-vous un portfolio ?” Je pensais que mon LinkedIn et mes réseaux étaient suffisants, mais ce n’était pas ce que le recruteur attendait.
Un portfolio dédié permet de regrouper vos projets les plus pertinents dans un format clair et accessible. Voici quelques idées pour créer le vôtre :
- Rédigez des articles Medium pour montrer vos compétences en rédaction.
- Publiez des vidéos YouTube partageant vos réflexions sur des sujets Web3.
- Hébergez vos contributions passées (ex. : gestion de communautés ou campagnes sociales) sur une plateforme centrale.
Un portfolio offre une vision concrète de vos capacités, contrairement à un simple énoncé sur un CV.
Gérer les discussions salariales intelligemment
Une autre question difficile concerne le salaire attendu. Répondre directement peut vous porter préjudice si vos attentes sont supérieures au budget de l’entreprise. Pour éviter ce piège, voici ce que je fais désormais :
- Demandez toujours au recruteur la fourchette salariale avant de donner un chiffre.
- Positionnez-vous discrètement dans la moyenne pour ne pas vous sous-évaluer ni vous exclure.
C’est un moyen simple de rester dans la course sans créer un malentendu sur vos attentes.
Intégrer des plateformes “create-to-earn” pour enrichir son profil
En plus de postuler, j’ai découvert une opportunité géniale pour développer mon expérience et mes compétences. C’est une plateforme appelée WagMedia, basée sur l’écosystème Polkadot. Elle fonctionne sur un modèle “create-to-earn”, où vous gagnez des tokens KSM pour vos créations. Que ce soit des fils Twitter, des posts ou des vidéos, tout est valorisé.
C’est non seulement un moyen de construire un portfolio, mais aussi d’apporter une preuve de votre engagement dans le Web3.
La recherche de postes vraiment à distance
Si, comme moi, vous êtes nomade digital, trouver un emploi réellement 100% remote peut être un défi. De nombreuses offres mentionnent le télétravail mais imposent des contraintes géographiques. La clé, c’est de bien lire entre les lignes et de privilégier des entreprises qui valorisent les compétences au lieu de se focaliser sur la localisation.
J’ai trouvé utile de cibler directement des entreprises comme Binance ou des startups décentralisées, où les critères géographiques sont moins stricts.
Facilités et pièges de “Easy Apply” sur LinkedIn
L’option “Easy Apply” de LinkedIn permet de postuler en quelques clics. C’est rapide, mais est-ce efficace ? Pour être honnête, aucun recruteur ne m’a contacté via ce procédé. Cela m’a fait réfléchir : une candidature standardisée ne suffit pas. Les recruteurs remarquent les efforts personnalisés.
Quand j’ai postulé manuellement à Binance, j’ai pris le temps d’adapter chaque partie de ma candidature à leur culture et leurs attentes. Cela m’a pris plus de temps, mais je crois fermement que cette attention aux détails peut faire la différence.
Construire un plan d’action
Pour rester efficace, je me suis fixé des objectifs clairs : postuler à deux offres par jour et continuer à optimiser mon profil chaque semaine. La clé, c’est la régularité. Si une stratégie ne fonctionne pas, changez-la et testez de nouvelles approches.
Je vais aussi continuer à utiliser les ressources gratuites de Discord et améliorer chaque détail de mon LinkedIn et de mon CV.
Conclusion
Entrer dans le Web3 demande de la persévérance et un apprentissage continu, mais les résultats en valent la peine. Avec les bons outils (comme Jobalytics), un réseau solide (comme Meta Intro), et une stratégie bien pensée, le succès est à portée de main.
Et vous, quels défis rencontrez-vous dans votre quête d’un emploi Web3 ? N’hésitez pas à partager vos expériences ou à poser vos questions. Ensemble, on peut avancer plus vite.
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