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Comment décrocher un job chez Vox : emails à froid, passions et leçons pour réussir

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Comment décrocher un job chez Vox : emails à froid, passions et leçons pour réussir

Aujourd’hui, je partage mon parcours professionnel, une question qu’on me pose régulièrement sur LinkedIn. Pourquoi ? Parce que c’est devenu un peu répétitif d’expliquer à chaque fois. Alors autant établir une ressource claire et concise pour éclairer ceux qui souhaitent suivre une trajectoire similaire. Mon histoire mélange fascination pour la curiosité, apprentissage continu, et quelques inspirations historiques inattendues. Trois noms vont nous accompagner dans ce récit : Norbert Pearlroth, Francis Jehl, et Thomas A. Watson. Ces “assistants” historiques m’ont aidé à réfléchir à ma propre ascension, qui a commencé par une dose de passion et une bonne part d’audace.

À la croisée des chemins : pourquoi raconter cette histoire ?

Il m’arrive souvent de recevoir des messages de personnes qui aspirent à travailler dans le journalisme, notamment dans des formats vidéo. Beaucoup me demandent comment j’ai rejoint Vox, et plutôt que de me répéter sans fin, cette histoire sert maintenant de réponse. C’est aussi l’occasion d’encourager les aspirants à adopter une approche différente : vous n’avez pas besoin d’être une “étoile montante” ou de posséder un talent inné dès le départ. La persévérance et la passion peuvent vous mener très loin.

Sur YouTube, ce genre de contenu a trouvé son public. Des collègues comme Johnny Harris et Cleo Abram ont partagé leurs parcours, souvent en mettant en avant ce qu’ils ont appris en route. J’apporte ici une perspective légèrement différente : celle de quelqu’un sans expérience vidéo au départ, mais qui a trouvé sa voie.

Pourquoi mon parcours pourrait être utile

Je ne suis pas une grande figure médiatique. Je ne monte pas sur scène lors de conférences prestigieuses. Mais c’est précisément ce qui peut être utile à beaucoup. Si vous êtes au début d’un chemin professionnel, votre objectif peut sembler hors de portée. L’histoire de quelqu’un qui a commencé en bas de l’échelle est souvent plus accessible et réaliste.

Je n’ai pas démarré avec un talent évident en tête. J’ai pris des risques, et j’ai appris à chaque étape. Et ces étapes impliquent de s’accrocher et d’accepter des tâches que d’autres pourraient considérer comme insignifiantes.

Norbert Pearlroth et la quête du détail

Avant Vox, j’avais un blog intitulé Trivia Happy. Mon centre d’intérêt ? La curiosité, les anecdotes historiques et les faits improbables qui captivent l’imagination. Cela m’a conduit à passer des heures dans la bibliothèque Harold Washington à Chicago, où je lisais presque tout ce que je pouvais emprunter, rédigeant des articles sur des thèmes comme la baignoire de Taft, les gâteaux de mariage présidentiels, ou les fast-foods dans des contextes inattendus.

Ces recherches intenses m’ont rappelé Norbert Pearlroth, un homme dont la vie professionnelle consistait littéralement à parcourir la bibliothèque publique de New York pour Ripley’s Believe It or Not! Il passait des journées entières à assembler des faits bizarres pour une chronique qui fascinait les lecteurs de l’époque. Pearlroth a trouvé un créneau et s’y est consacré avec ténacité. Son exemple m’a marqué : il illustre qu’une passion authentique pour un sujet peut devenir une expertise, même si elle est très spécifique.

Mais Trivia Happy, malgré ses milliers de visites et ses mentions sur le web, n’a jamais rapporté d’argent. Je n’étais pas riche, donc j’ai dû réfléchir à une façon de transformer cette passion en une vraie carrière.

Transformer une passion non rentable en opportunité

Quand j’ai réalisé que Trivia Happy ne pourrait pas financer ma vie, j’ai pris une décision. Plutôt que d’abandonner cet intérêt, je l’ai utilisé comme portfolio. J’ai envoyé des emails à froid à des entreprises de médias, dont Vox. Je voulais travailler quelque part qui partageait mon amour pour des histoires bien construites et des contenus captivants.

Dans mon email à Vox, j’ai mentionné des articles spécifiques du site que j’admirais et expliqué que mon blog avait été conçu comme une version trivia de Vox. J’ai honnêtement exprimé mon enthousiasme et, contre toute attente, j’ai reçu une réponse. C’est ainsi que tout a commencé.

Leçon de Pearlroth : choisissez un domaine qui alimente votre passion

Pearlroth n’a pas choisi les faits étranges pour leur rentabilité. Il y avait une satisfaction réelle dans ses recherches. C’est cette même attitude qui peut soutenir vos efforts, même lorsqu’il y a peu de reconnaissance au début. Si vous êtes passionné par un sujet, qu’il s’agisse de nouvelles technologies dentaires ou de stratégie énergétique mondiale, foncez. Cette passion pourrait finalement déboucher sur une opportunité.

Francis Jehl et la transition de “fan” à collaborateur

Si Norbert Pearlroth représente la persévérance, Francis Jehl symbolise la capacité d’un passionné à évoluer grâce à un mélange d’admiration et de proactivité. Jehl, fasciné par le stylo électrique de Thomas Edison, a saisi une chance improbable lorsqu’Edison lui-même est venu dans son bureau. Ce premier contact a conduit Jehl à travailler aux côtés d’Edison à Menlo Park, assistant à la réalisation d’idées révolutionnaires.

Dans mon cas, après avoir décroché un poste chez Vox comme rédacteur, je suis devenu un véritable “fan” des vidéos du site. Leur qualité et leur approche novatrice me fascinaient, alors j’ai commencé à soumettre des suggestions de scripts et d’entretiens qui, selon moi, pourraient enrichir leurs contenus. Petit à petit, j’ai gagné leur confiance et, avec le temps, j’ai rejoint l’équipe vidéo. Je n’avais que peu d’expérience technique, mais une passion débordante a compensé ce manque.

L’apprentissage des outils : devenir indispensable

Quand vous entrez dans un domaine pour lequel vous n’êtes pas préparé, cela demande d’investir dans votre apprentissage. Dans mon cas, cela voulait dire découvrir des logiciels comme Premiere et Illustrator, apprendre à enregistrer des voix off, et comprendre les bases de l’utilisation d’une caméra. C’était frustrant au début, mais chaque étape élargissait mes compétences. J’ai fini par apporter plus de valeur à l’équipe, ce qui m’a permis de poursuivre des projets qui me tenaient vraiment à cœur.

C’est la leçon clé de Jehl : soyez prêt à apprendre sur le terrain, même si cela implique de commencer par des tâches qui ne vous passionnent pas immédiatement. Ces compétences pratiques deviennent un tremplin pour des opportunités plus grandes.

Thomas A. Watson : se trouver au bon endroit au bon moment

Enfin, il y a Thomas A. Watson, surtout connu comme l’assistant d’Alexander Graham Bell. Il travaillait dans un atelier de mécanique quand Bell est venu avec une idée pour son télégraphe harmonique. Watson, curieux et motivé, a saisi cette opportunité pour s’immerger dans les processus des inventeurs, devenant ainsi une figure clé de l’invention du téléphone.

Watson incarne l’idée suivante : mettez-vous dans des environnements où les idées novatrices bouillonnent. Pour moi, cela signifiait m’entourer de personnes talentueuses et dynamiques, même si cela impliquait d’adopter de multiples petits rôles avant de vraiment définir mon objectif professionnel.

Les trois leçons essentielles : passion, apprentissage et environnement

Ce que Norbert Pearlroth, Francis Jehl et Thomas A. Watson démontrent, c’est l’importance de trois choses :

  1. Une passion durable : Choisissez un domaine qui vous donne envie de persister, même face aux obstacles.
  2. La volonté d’apprendre : Acquérir des compétences nouvelles est une nécessité, pas une option.
  3. Être entouré des bonnes personnes : Cherchez un environnement dynamique où vous pourrez non seulement apprendre, mais aussi contribuer.

Conclusion : si je l’ai fait, vous pouvez aussi

Mon parcours vers Vox n’était ni rapide ni prévisible. D’un blog de trivia à une équipe de production vidéo, chaque étape a reposé sur un mélange d’efforts constants et d’opportunités saisies. Si vous avez une passion, ne la sous-estimez pas. Utilisez-la pour construire un projet, apprenez ce qui doit être appris pour rester pertinent, et n’ayez pas peur d’échouer ou de commencer petit.

En fin de compte, peu importe d’où vous partez : ce qui compte, c’est ce que vous faites pour avancer. Alors, qu’attendez-vous pour envoyer cet email à froid ou commencer ce projet que vous repoussez depuis trop longtemps ?

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